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À l’heure actuelle, 139 pays parmi les 193 que comptent les Nations unies ont reconnu les Palestiniens en tant que peuple souverain. Parmi eux, neuf pays membres de l’Union européenne (Suède, Chypre, Roumanie, Bulgarie, République tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie, Malte). Toutefois, à l’exception de la Suède, la reconnaissance de la Palestine a été à chaque fois antérieure à l’adhésion de ces pays à l’UE. En 2014, l’Assemblée nationale (alors à majorité socialiste) et le Sénat (pourtant dominé par la droite) avaient tous deux voté une résolution non contraignante demandant la reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Un vote symbolique resté lettre morte, le gouvernement de François Hollande n’en ayant rien fait, malgré la promesse du ministre des Affaires étrangères d’alors, Laurent Fabius, d’une « reconnaissance unilatérale de la France en 2016 ». Sous François Hollande, Paris a néanmoins voté « oui » à la demande des Palestiniens d’obtenir le statut de « pays observateur » à l’ONU.
21 mars 2024 – les États-Unis présentent une résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages » devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
Néanmoins, Benyamin Netanyahou reste sourd aux appels de la communauté internationale. Aucun vote n’est cependant programmé pour l’instant sur ce texte, alors que les bombardements continuent, approchant les 32 000 morts (32800 si l’on inclue toute la Palestine). « Nous sommes face à une famine qui affecte des milliers de personnes », dénonce le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, soulignant le cynisme de la stratégie israélienne qui, en bloquant sciemment des « centaines de camions » transportant des « mois de stocks » de nourriture et d’aide humanitaire, utilise la « famine comme une arme de guerre[1] ».
Trois Palestiniens, dont un commandant du Jihad islamique, ont été tués dans une frappe israélienne sur une voiture à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie[2].
Mercredi 20 mars, l’agence de presse WAFA, citant des sources locales, informe que les forces d’occupation israéliennes ont lancé une opération à grande échelle sur le camp de réfugiés de Nour Shams, dans la province cisjordanienne de Tulkarem. Les zones résidentielles de Hamad ont été complètement détruites[3], et 20 ambulances ont été mises hors service par les forces armées d’Israël.