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21 avril - Négociations toujours en panne, les bombardements continuent sur Gaza.
Hakan Fidan, le chef de la diplomatie turque a rencontré Ismaïl Haniyeh le mardi 16 avril à Doha où il a déclaré que le Hamas « accepte la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 » donc qu’il reconnait implicitement, l’existence de l’État d’Israël, « et de renoncer à la lutte armée après la création de l’État palestinien ».
Le chef du Hamas s’est ensuite rendu à Istamboul, la Turquie se proposant de remplacer le Qatar qui renoncerait à poursuivre son rôle de médiateur, Israël refusant toute trêve sans une libération de tous les otages et de se retirer de Gaza.
Benyamin Netanyahou, conforté par le véto américain sur l’admission de l’État de Palestine à l’ONU et le vote d’un important budget d’aide militaire de 26 milliards de dollars d’aide par la chambre des représentants, l’absence de sanctions renforce sa stratégie politique malgré les protestations de dizaines de milliers d’Israéliens qui réclament des élections, malgré les condamnations générales de l’opinion publique internationale. Les bombardements sont incessants au nord comme au sud, les raids aériens sont quasi quotidiens sur Rafah. Alors qu’une offensive terrestre est annoncée, le danger vient du ciel. Des frappes ont tué 18 personnes, dont 14 enfants, dans la nuit de samedi à dimanche, selon l’hôpital koweïtien voisin qui a réceptionné les corps. Une attaque aérienne sur cette même ville de Rafah, la nuit précédente, avait déjà tué 9 personnes, dont 6 enfants[1].
Nouvelles attaques de colons israéliens à Barqa et sur un élevage de moutons près de Ramallah[2].