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la stratégie du Hamas ne s’embarrasse pas des droits humains, mais elle est cruelle, terrible pour les populations qu'il contrôle, elle n'en est pas moins rationnelle.
L’opération du 7 octobre avait quatre objectifs :
- Faire entendre la voix des Palestiniens rendue invisible par la stratégie israélienne en direction d’une normalisation avec les États arabes, pour empêcher sa marginalisation.
- Démontrer par la terreur inspirée aux populations d’Israël que la politique du gouvernement de Netanyahou n’assurait pas leur sécurité.
- Marginaliser l’Autorité palestinienne et illustrer son inefficacité.
- Empêcher le ralliement de l’Arabie Saoudite aux Accords d’Abraham.
Le Hamas a gagné sur tous ses objectifs, quelque soit le résultat de la guerre en cours, et au prix du terrible sacrifice humain des populations gazaouies et palestiniennes.
C'est un échec de la politique extrémiste de Netanyahou et de ses ministres extrémistes.
Il serait plus que temps que les dirigeants occidentaux, tant européens qu'américains, s'en rendent compte et imposent le cessez le feu. Ils en ont les moyens en stoppant leur collaboration militaire et économique avec ce gouvernement colonialiste, raciste et fascisant.
Le Hamas ne disparaîtra pas, et il faudra bien négocier avec ses dirigeants, comme naguère ce fût le cas avec Yasser Arafat. Il pourrait y être ajouté une nouvelle composante palestinienne en libérant le très populaire Marwan Bargouthi, comme naguère le régime d’apartheid Sud-africain a dû s’y résoudre en sortant Nelson Mandela de sa geôle.
Il faudra sans doute, pour cela, se débarrasser de Netanyahou et d’Abou Abbas...
Ce sont les conditions d'une paix juste et durable, avec l'appui des partisans de la Paix qui s'exprime chaque jour davantage dans le monde entier, y compris dans les universités américaines, et les milieux progressistes juifs que l'on ne saurait taxer d'antisémitisme.