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LA LDH ET LA QUALIFICATION DE L'ATTAQUE DU HAMAS
vous trouvzerez ci-dessous le communiqué de la LDH, elle ne fait aucune mention du mot terrorisme mais dénonce l'attaque militaire du Hamas, même pas de crimes de guerre comme le fait LFI ...
Subit-elle pour autant l'ire et les mensonges des médias soumis et des bien pensants de gauche comme de droite.
Ce qui démontre bien qu'il faut abattre à tout prix LFI et JL Mélenchon en particulier.
Qui en profitera, le RN , raciste et aux antécédents antisémites; rappelez vous le détail de Le Pen père...
Communiqué de la LDH nationale (8 octobre)
"La LDH condamne de façon absolue l'attaque militaire
déclenchée ce samedi 7 octobre 2023 par le Hamas à partir
de Gaza contre l’État et la population d'Israël. Cette
agression, qui a d’ores et déjà fait plusieurs centaines de
morts et au moins deux mille blessés, relève d’une violence
inacceptable et injustifiable.
Aujourd’hui, l'urgence absolue est de faire respecter le droit
international humanitaire, d'assurer la protection de tous les
civils et d’exiger la libération de tous les otages.
La réaction des autorités israéliennes d'en appeler à une
guerre totale ne peut aboutir qu'à une escalade de la
violence en Israël, en Palestine (où on compte déjà plusieurs
centaines de morts et de blessés) et dans toute la région
comme le font déjà craindre certaines réactions.
La LDH en appelle au gouvernement français, aux
institutions européennes, au Conseil de l'Europe et à
l'ONU pour se mobiliser afin d’éviter le pire. Il est
urgent qu'ils agissent pour faire respecter le droit
international dans cette région à commencer par la
résolution n°242 des Nations unies en date du 22
novembre 1967.
Il n’est pas trop tard pour trouver une solution durable à ce
conflit qui n'a que trop duré. Les peuples israélien et
palestinien ne pourront vivre dans un espace apaisé qu’en
respectant les droits des uns et des autres."
Depuis ce communiqué, les craintes exprimées se sont
confirmées. L'escalade de la violence s'est aggravée,
notamment avec le bombardement de la population et le
siège de la bande de Gaza (privations d'eau, d'électricité, de
nourriture) mettant en danger des vies humaines, siège
interdit par le droit international humanitaire comme
l'a rappelé le haut commissaire de l'ONU aux droits de
l'Homme.
Dénoncer fermement la violence et les exactions commises
par le Hamas ne signifie pas pour autant occulter celles que
subissent les Palestinien·nes depuis tant d’années. Lorsque
Gaza est bombardée, lorsque les jambes de jeunes et
d’enfants Palestinien·nes sont amputées parce que les
soldats israéliens les visent, lorsque les Palestinien·nes de
Jérusalem ou de Cisjordanie sont expulsé·es de leurs
maisons, de leurs villages, séparé·es de leurs terres par le
mur, voient leurs oliviers arrachés, lorsqu’il y a des
incursions brutales de l’armée dans les camps de réfugié·es,
lorsque les colonies israéliennes s’installent illégalement,
lorsque les Palestinien·nes de Jérusalem Est doivent tendre
des filets au-dessus de leurs rues pour ne pas recevoir les
détritus jetés par les colons, peu de médias, d'associations
ou de partis politiques relayent leur indignation et se
rassemblent pour s'insurger contre cela. Force est de
constater que lorsque des citoyen·nes et associations
français·es parlent en faveur des Palestinien·nes, ils et elles
sont affublé·es presque systématiquement du terme
d’antisémite, ou d'antijuif. De plus, l'amalgame entre
Palestinien et terroriste est trop souvent sous-entendu dans
les propos simplistes des médias à l'occasion de faits
violents qui sont alors décrits sans replacer les évènements
dans leur contexte historique ou social
 
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Tag(s) : #Actualité politique et sociale, #ISRAEL, #PAIX, #PALESTINE, #POLITIQUE
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