LFI : LES KURDES DE MACRON Une stratégie dangereuse

Le gouvernement, le parti godillot Renaissance, assimilent sciemment LFI à l'extrême-gauche en le comparant à l’extrême droite. LFI est un mouvement radical certes, mais pas extrémiste. Il a été créé par le Parti de Gauche dont la majorité des cadres, à commencer par Jean Luc Mélenchon (ancien collaborateur de Mitterrand, secrétaire d’État sous Jospin), proviennent du PS qu’ils ont quitté du fait du virage libéral de ce parti.

Cette propagande macronienne est entretenue par de grands médias imbéciles ou complices (comme le Point, BFM TV ), avec la complicité des libéraux du PS et autres personnalités soi-disant de gauche.

L’Extrême-droite n'hésite plus à faire défiler ses groupes nazis dans les rues dont certains amis de Marine du F haine, comme Lousteau (trésorier de son microparti, fidèle ami depuis 30 ans).

Une stratégie dangereuse pour stigmatiser LFI et diviser la NUPES, seule alternative crédible au macronisme. Une stratégie déjà utilisée avec succès par macron pour se faire élire par défaut aux deux précédentes élections présidentielles. Une stratégie qui s’amplifie dangereusement, avec la perte de sa majorité absolue aux législatives, avec la perte de sa crédibilité avec la réforme des retraites et sa politique antisociale qui remet en cause les principes fondamentaux de la République et de notre société.

Ils devraient se souvenir, du moins relire l'histoire de l'ascension du nazisme : le Berlin des années 20 à 33, avec les SA en uniforme, les attaques contre les boutiques des commerçants juifs, et aussi la marche des chemises noires sur Rome. On y est ! Ensuite c'est Martine le F haine, en embuscade, donnée comme gagnante aux présidentielles en ...2027... On connaît la suite, avec Mussolini et Hitler au pouvoir. Je vous le rappelle ou vous l’apprend, pour ceux trop jeunes pour avoir connu cela : avec ces parles du pasteur Martin Niemöller (1892–1984) sur la lâcheté des intellectuels allemands au moment de l'accession des nazis au pouvoir et des purges qui ont alors visé leurs ennemis, un groupe après l'autre.

    « Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

 Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester.  »

Erdogan, l’autocrate islamiste Turc, qui pourrait être réélu dimanche, a procédé de même en stigmatisant et réprimant (par les armes et la prison) les « terroristes kurdes » du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan – communiste), puis l’autre parti, le HDP prokurde, puis d’autres partis opposés à son pouvoir autocratique.

Macron n’emploie pas encore l’armée, mais utilise la police du ministre de l’intérieur Darmanin pour tenter d’empêcher toute manifestation des partis et associations démocratiques, de la gauche, des écologistes, s’en prenant même à la Ligue des Droits de l’homme, intimidant et réprimant, pour faire peur, inspirer la crainte, menaçant de les interdire, utilisant la loi sur le séparatisme pour limiter le droit associatif. (Comme le maire de Dijon, François Rebsamen et d’autres, ont tenté de le faire).

Des centaines de personnes blessées par les moyens militaires employés par les forces policières dont la majorité des membres votent RN, avec les flash-balls, les grenades offensives, de désencerclement, inhibantes.

Ce n’est plus seulement le temps de s’indigner, il est venu le temps d’agir pour en finir avec ce pouvoir dangereux, avec cette monarchie républicaine, par l’insurrection citoyenne.

Le temps du changement pour la VIème République, par la Constituante.

 Allain Graux le 12 mai 2023