HUMEUR : DE L'UTILISATION DE FACEBOOK

Jusqu’à cet été, je ne m’étais guère préoccupé d’intervenir sur Facebook si ce n’est en fournissant des articles de Médiapart ou les miens depuis mon blog (www.allaingraux-over-blog.com). Et puis, j’ai mis quelques photos. Et puis, par désœuvrement en période de vacances estivales, j’ai commencé à regarder, lire. Puis, je me suis pris au jeu de parfois répondre en exprimant une idée, un point de vue, un assentiment ou une dénégation, la dénonciation de faits, d’évènements contraires à mes idées, mes sentiments, mon éthique.

Je m’aperçois aujourd’hui qu’il est vain de chercher à s’exprimer sur ce réseau, donner des appréciations, pour faire comprendre un point de vue dans ses nuances, ces subtilités si utiles à la langue française et qui en font sa beauté. Dès que tu exprimes un commentaire quelque peu différent ou contradictoire à des affirmations qui te paraissent injustes, dérivées, relevant de poncifs, de rumeurs médiatiques, de propagande outrancière, de reprise de propos trimbalés par des journaleux de la « grande » presse et des médias radiophoniques ou audiovisuels, des journalistes en mal de buzz, tu te retrouves exposé à des injures, des propos blessants et sans nuances, des jugements péremptoires sans que les arguments de la défense soient retenus et examinés avec discernement, des condamnations aussi péremptoires que les propos exposés.

Les commentaires sur Facebook sont le plus souvent le tribunal indigeste de l’indigence idéologique (dans le sens de l’échange des idées).

Aussi, vais-je m’efforcer de ne plus m’y risquer et de ne diffuser que des idées mûrement pensées et réfléchies, des articles et non des tweets trumpétés !

Et puis, des photos sur la page allainvoyage

Allain

Le 2 octobre 2018