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C’est devenu une réalité macabre quotidienne, quasi banale pour nous en Occident, dramatique pour les habitants de Gaza et de la Palestine occupée. Chaque jour s’ajoute une centaine de morts aux 28 895 Palestiniens tués depuis le 7 octobre, pour la plupart des femmes et des enfants, tandis que 68 883 ont été blessés à la suite du génocide en œuvre dans ce territoire...
12 au 18 février – Attaques israéliennes contre les hôpitaux du Sud encore en service à Khan Younes et Rafa
Toujours à la recherche obsessionnelle d’otages et des responsables du Hamas, l’armée israélienne à ordonner d’évacuer l’hôpital Nasser à Khan Younes, alors qu’il sert de refuge à de nombreux gazaouis.
Dimanche 18, les forces israéliennes ont aussi mené l’assaut au troisième étage de l’hôpital Al-Amal, affilié au Croissant-Rouge, de la ville de Khan Yunes, causant de graves dégâts dans l’édifice. Les attaques répétées avec des tanks stationnés face à l’édifice depuis 27 jours consécutifs ont provoqué la mort de dizaines de civils et de patients. L'hôpital affilié subit depuis plusieurs semaines des attaques répétées de l'armée israélienne, entraînant la mort de dizaines de civils, dont des patients et des personnes déplacées.(PRCS@PalestineRCS)
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, que le complexe médical Nasser a cessé de fonctionner depuis l’assaut israélien.
En Cisjordanie, deux Palestiniens ont été abattus par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Tulkarem[1].
L’Égypte présentera à son tour une requête devant la CIJ le 21 févier, sur les "pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés", rapportent les médias égyptiens.
Selon le « Wall Street Journal » et une ONG égyptienne, un campement en construction dans le Sinaï ferait partie des « plans d’urgence » pour l’accueil de ces réfugiés[2]. Ce campement ferait partie des « plans d’urgence » pour l’accueil des réfugiés, après l’annonce du Premier ministre israélien d’une prochaine offensive militaire « puissante » sur Rafah. Il pourrait abriter « plus de 100 000 personnes », mais où iront les 1,3 millions de réfugiés restants ?
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, a quant à lui assuré que « l’État d’Israël n’a aucune intention d’évacuer les civils palestiniens en Égypte ». « Nous respectons et valorisons notre accord de paix avec l’Égypte». Déclaration contradictoire avec elles faites précédemment par les ministres d’extrême droite Ben Gvir et Smotrich.
Le Caire a menacé de suspendre l’accord de paix signé à Camp David en 1979, si des Palestiniens de Gaza étaient repoussés par Israël vers le Sinaï.
Une nouvelle crise des réfugiés signerait l’arrêt de mort d’un futur processus de paix », a souligné Filippo Grandi, patron de l’agence de l’ONU chargée des réfugiés, le HCR.
Les pays occidentaux tentent en vain depuis plusieurs jours de dissuader Israël de lancer une offensive qui a déjà partiellement commencée. Joe Biden a déclaré vendredi 16 qu’il « fallait un cessez-le-feu temporaire » dans la bande de Gaza « pour faire sortir les otages », tout en espérant « qu’en attendant, les Israéliens ne procéderont pas à une invasion terrestre massive ».
Benjamin Netanyahou, dans un communiqué ''rejette fermement les diktats internationaux concernant un accord permanent avec les Palestiniens. L'accord, dans la mesure où il sera conclu, ne sera conclu que par le biais de négociations directes entre les parties, sans conditions préalables". C’est-à-dire qu’il refuse toujours un accord global sur un éventuel État palestinien. En fait plus que de celle des otages et de l’État ‘juif’ d’Israël, c’est de sa propre survie qu’il s’agit.