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L' EXTREME CENTRE MACRONISTE ne supporte pas qu'il y ait une opposition qui exerce ses droits à l'Assemblée nationale...
Ce régime vire de plus en plus à l'autoritarisme, comme en Pologne ou en Hongrie. L'i opposition gêne : supprimons-là.
Et ce sont ces gens-là qui donnent des leçons de républicanisme !
CITOYENS OUVREZ LES YEUX !
IL EST PLUS QUE TEMPS d'AGIR, DE PASSER A UNE vième REPUBLIQUE, écosocialiste et démocratique.
Voilà ce qu'écrit ce journal "hyper gauchiste Le Figaro....
INFO LE FIGARO - La direction du groupe Renaissance réfléchit à une réorganisation à la rentrée, lors de la remise en jeu des hautes fonctions. Sont visés le président Insoumis de la commission des finances et les vice-présidents RN.
C’est une petite révolution qui se prépare en coulisses dans les travées du Palais Bourbon. Après une première année de législature très tendue à l’Assemblée nationale, les responsables parlementaires de Renaissance réfléchissent à quelques changements stratégiques.
D’après les informations du Figaro, la direction du groupe majoritaire, présidé par Aurore Bergé, soupèse le scénario d’une exclusion de tous les postes clés au Palais Bourbon des députés de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN), en les remettant en cause à l’automne.
Simple formalité d’habitude, la reconduction des détenteurs de ces hautes fonctions pourrait cette fois-ci se retrouver perturbée. «La question du renouvellement des postes à la rentrée se pose chaque année. Il est logique et sain que nous ayons ce débat dans le groupe et dans la majorité, notamment vis-à-vis des postes qui reviennent institutionnellement au RN et à LFI mais posent des questions politiques», indique sans ambages la présidence du groupe Renaissance au Figaro.
En ligne de mire: le président de la commission des finances, Éric Coquerel, qui s’est illustré ces dernières semaines en prononçant la recevabilité de la proposition de loi d’abrogation de la retraite à 64 ans. Sa décision a provoqué l’ire de la majorité relative, qui a finalement retoqué le texte pour des raisons budgétaires via la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, au nom de l’article 40 de la Constitution. «Il ne peut plus rester en poste, il faut faire quelque chose. Son attitude a été irresponsable», peste une députée Renaissance. La première ministre, Élisabeth Borne, avait elle-même dénoncé des «manœuvres anticonstitutionnelles».
Débat en interne
Mais le député de Seine-Saint-Denis n’est pas le seul à figurer dans le viseur des macronistes, qui souhaitent également profiter de l’occasion pour mettre un terme aux fonctions de vice-présidents de l’Assemblée de l’Insoumise Caroline Fiat et des députés du RN Sébastien Chenu et Hélène Laporte. «C’était une erreur initiale de donner des postes au RN. On leur a donné les moyens d’apparaître acceptables et propres sur eux», regrette un cadre du parti présidentiel.
La reconfiguration de ces fonctions viserait également à envoyer un signal d’ouverture à la droite, à l’heure où revient dans les rangs du pouvoir le scénario d’une coalition pour gouverner. Il s’agit de «distribuer des cadeaux» au groupe Les Républicains, avec qui la collaboration s’est «plutôt pas mal passée» lors de la première année de la mandature, dixit un responsable de la majorité parlementaire.
Il est logique et sain que nous ayons ce débat dans le groupe et dans la majorité, notamment vis-à-vis des postes qui reviennent institutionnellement au RN et à LFI mais posent des questions politiques
La présidence du groupe Renaissance au «Figaro»
La députée LR Véronique Louwagie est notamment vue d’un très bon œil par une partie de l’état-major macroniste, qui l’imaginerait bien prendre la place de l’Insoumis Éric Coquerel à la tête de la commission des finances. Depuis 2009, le règlement de l’Assemblée nationale prévoit que la présidence de la commission des finances échoit à un membre de l’opposition. L’élue de l’Orne, réputée sérieuse, mesurée et reconnue par ses pairs, «coche toutes les cases», font valoir plusieurs parlementaires de la coalition pro-Macron.
Même logique en faveur de l’élue LR du Doubs Annie Genevard, que des alliés du président de la République envisagent de soutenir pour un poste de vice-présidente de la Chambre basse. «Elle a déjà fait le job, avec talent. Elle, comme Louwagie, fait partie de ceux qui ont soutenu la réforme des retraites sans jamais fléchir», apprécie un député de la majorité. Des discussions entre des haut gradés du parti de droite et des députés macronistes se sont déjà tenues à ce sujet dans le huis clos du Palais Bourbon.
«Nouvelle ligne rouge»
Seul hic: la réorganisation des postes clés ne fait pour l’instant pas l’unanimité dans les rangs du Mouvement démocrate (MoDem) et d’Horizons, partenaires de Renaissance. «C’est un jeu dangereux», prévient le chef de file des députés philippistes, Laurent Marcangeli. «Qu’Éric Coquerel ait une approche très politique, c’est certain. Qu’on en tire les conséquences, c’est autre chose, s’interroge le député (Renaissance) Éric Woerth, ex-président de la commission des finances. Cela doit être sans doute discuté, mais le principe est que ce n’est pas à la majorité de choisir son opposition.»
Prudents, plusieurs élus du camp Macron craignent qu’une remise en cause de l’architecture politique du Palais Bourbon tende un peu plus les relations avec les Insoumis et le Rassemblement national. «Si les macronistes faisaient cela, ils franchiraient une nouvelle ligne rouge. Remplacer un président de commission des finances en plein milieu de mandat, c’est du jamais vu, prévient Éric Coquerel. Puis, il leur faudrait trouver une opposition capable d’accepter le rôle d’opposition croupion. LR le souhaitera-t-il?»
«Nous avions bien flairé le risque existant… Mais la majorité ne pourra pas faire ça dans un couloir ou dans une nuit obscure. Il faudra le faire dans la lumière, à la vue des Français», réagit le vice-président RN Sébastien Chenu, proche de Marine Le Pen. Un autre cadre du parti à la flamme enchérit, menaçant: «S’ils font ça, s’ils veulent vraiment prendre la main sur tous les postes clés, ils n’imaginent pas ce qu’ils vont subir pendant les quatre ans qui restent.»
Le lepéniste Sébastien Chenu indique vouloir solliciter à ce sujet Yaël Braun-Pivet, dans les prochains jours. Il pourrait trouver une oreille favorable à ses mises en garde. La présidente de l’Assemblée nationale ne cesse pour sa part de défendre le «respect des usages», soucieuse de se montrer «impartiale» vis-à-vis des oppositions. Raison pour laquelle elle avait tenu à soutenir l’accession du RN à deux vice-présidences, en juin dernier, en établissant un système par points malgré les accusations de «tambouille» lancées par une partie de la gauche. «Juste application des règles de notre Assemblée», répondait alors Yaël Braun-Pivet.
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