L’assassinat politique en plein Washington de deux employés de l’ambassade d’Israël, a été le théâtre de déclarations condamnant cet horrible double crime.
Donald Trump a décrit l’attaque comme « manifestement fondée sur l’antisémitisme ». « Ces horribles tueries à Washington doivent cesser, MAINTENANT ! La haine et le radicalisme n’ont pas leur place aux États-Unis. Condoléances aux familles des victimes », a-t-il ajouté.
Et Netanyahou de surenchérir sur le caractère qui serait antisémite de cet assassinat. Il s'est livré à un amalgame dont il est coutumier entre les critiques contre son action et la haine des juifs : « Nous sommes témoins du prix horrible de l’antisémitisme et de l’incitation rampante contre Israël. Les calomnies contre Israël se paient au prix du sang. » Et d'attaquer en vrac, les Etats qui condamnent les massacres à Gaza, l'ancien ministre et chef d'Etat-major, aujourd'hui opposant : Golan.
A mon sens, il ne s'agit pas d'un acte antisémite, mais d'un acte anti-israélien, ce qui n'est pas la même chose, mais une confusion et une instrumentalisation, volontairement entretenues pour alléger la responsabilité du gouvernement d'extrême droite israélien concernant le génocide en cours à Gaza, quasi unanimement dénoncé et condamné.
Allain Louis Graux