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Les médias locaux ont rapporté que l’armée d’occupation israélienne continue de commettre systématiquement et délibérément le crime de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a dénoncé dans un communiqué sur son compte Telegram que plus de 65% des martyrs tués par l'occupation israélienne étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Un autre fait choquant qui témoigne de l’ampleur des crimes commis est le meurtre de plus de 18 000 enfants palestiniens et de plus de 12 400 femmes palestiniennes. La presse locale a également rapporté que plus de 2 180 familles palestiniennes ont été décimées.
Au cours de ce génocide, l’occupant sioniste a également tué plus de 1 400 médecins et agents de santé, entraînant l’effondrement du système de santé. Parmi eux, plus de 113 membres de la protection civile dans l’exercice de leurs fonctions humanitaires.
Au total, 212 journalistes ont également été assassinés de sang-froid dans le cadre de tentatives répétées visant à les faire taire.
En outre, plus de 750 membres de l’équipe de sécurité et de distribution de l’aide humanitaire ont été victimes de leurs crimes persistants.
L’occupation a également tué plus de 13 000 étudiants et étudiantes, plus de 800 enseignants et membres du personnel éducatif, plus de 150 scientifiques, universitaires, professeurs d’université et chercheurs, ainsi que des milliers d’employés et de travailleurs dans des secteurs civils vitaux dans la bande de Gaza[1].
L'attaque des civils à Gaza est une politique systématique menée par l'occupation israélienne pour contraindre le Hamas à capituler, rendre les armes, s’exiler, ou provoquer une insurrection de la population gazaouie ; il y a eu quelques émeutes, limitées, compréhensibles pour un peuple affamé, en déplacement constant, se sachant plus où se réfugier pour échapper aux bombardements, aucune zone n’est sûre.
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Avec le blocage des convois humanitaires et sanitaires ce sont des crimes de génocide et de nettoyage ethnique dénoncés par La CIJ et les instances de l’ONU.
Netanyahou est aussi confronté à la contestation de sa politique guerrière par d’importantes manifestations pour la libération des otages et le cessez le feu, ainsi que l’objection de conscience et le refus des réservistes de participer à la guerre.
Le Premier ministre a néanmoins déclaré lors d'une conférence à Jérusalem qu'Israël maintiendrait le contrôle militaire sur Gaza et ne permettrait pas à l'Autorité nationale palestinienne de remplacer le Hamas. « Nous ne céderons à aucune pression pour ne pas le faire », a-t-il assuré. Netanyahu a également mentionné que la seule raison pour laquelle Israël ne détruit pas les « restes » des bataillons restants du Hamas est à cause des otages. Ce qui est parfaitement contradictoire avec les bombardements incessants sur le territoire. Bombardements effectués sur les « « recommandations » d’un logiciel d’Intelligence Artificielle !
Il a par ailleurs salué le plan du président américain Donald Trump pour ce qu'il a décrit comme la « relocalisation volontaire » des Palestiniens : « Croyez moi, beaucoup d'entre eux veulent partir », a-t-il déclaré.
Le projet d’annexion totale de la Palestine est l’objectif des sionistes, avec pour Netanyahou une dimension de sauvegarde personnelle alors qu’il est confronté à une perspective de jugement pour corruption et que sa survie politique est conditionnée à l’alliance avec les ministres fascistes de son gouvernement.
Cette poursuite de la politique de guerre du gouvernement Netanyahou est aussi conditionnée à l’aide militaire et financière américaine, aux attitudes fantasques et imprévisibles de Trump, à la collaboration économique et culturelle avec l’UE dans le cadre d’un accord d’association.
Les dirigeants Européens, au lieu de proclamer vainement qu’ils vont reconnaitre l’Etat de Palestine, devraient dénoncer les exactions et crimes israéliens dans une Palestine occupée illégalement pour sanctionner enfin Israël, en finir avec son impunité.
Au cours des dernières 24 heures, 71 morts et 153 blessés ont été signalés dans la bande de Gaza, alors que les attaques israéliennes se poursuivent dans diverses zones du territoire palestinien. L'ONU dénonce un blocus humanitaire catastrophique et la mort de 295 de ses employés.
Allain Louis Graux
[1] REF : teleSUR - cns – source : Agencias - 28 avril 2025