40 milliards d’euros : c’est le hold-up de Bayrou sur les services publics et la Sécurité sociale. Pour financer l’économie de guerre, Bayrou a annoncé le 15 avril lors de sa conférence sur les finances publiques, des coupes supplémentaires de 40 milliards dans les services publics et la Sécurité sociale, en 2026. État, collectivités territoriales, Sécurité sociale seront mis à contribution.
Et pas n’importe quelle contribution ! Les chiffres qui circulent sont les suivants : 8 milliards coupés dans les budgets des collectivités territoriales, 20 dans celui de la Sécurité sociale et 12 dans celui de l’État.
Les travailleurs et leurs familles, les chômeurs, les retraités vont faire les frais de ces 40 milliards de coupes : réduction drastique des dépenses de santé, d’assurance chômage, de retraite ET aussi des budgets de l’école et de tous les services publics... On envisage de supprimer les 10 % d’abattement de l’impôt sur le revenu des retraités, parce qu’ils auraient un revenu supérieur aux actifs… Que n’augmentent-on ces salariés, au lieu de ponctionner les retraites ? On augmenterait de fait les recettes de la sécu, de l’Etat. Car ce qui fait déficit ce sont les recettes, moins les dépenses.
Supprimer les niches fiscales, c’est bien, s’il s’agit de celles, inutiles, des entreprises. Mais les aides sociales sont aussi visées.
Les marchands de canons, les multinationales peuvent dormir sur leurs deux oreilles : hors de question pour ce gouvernement d’augmenter leurs impôts ou de remettre en cause la montagne d’aides et d’exonérations diverses dont ils bénéficient : 200 milliards d’Euros !