TOUS LES YEUX SE TOURNENT VERS LA SYRIE, ce pendant que le génocide du peuple gazaoui se poursuit dans un silence médiatique sidérant, en considérant l'ampleur du massacre commis sous une quasi indifférence. Comme s'il s'agissait d'une chose inéluctable.
La pression devrait s'exercer plus que jamais sur les complices du génocide, en particulier et surtout le gouvernement américain qui fournit les bombes à l'Etat terroriste et génocidaire d'Israël, à l'UE, qui n'a pas rompu son accord d'association.
Obtenir ce cadeau d'un cessez le feu, d'une trêve, de la libération des otages et prisonniers, serait magnifique à la veille de Noël.
« Concernant la crise alimentaire à Gaza, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré qu’« il pourrait être juste et moral d’affamer 2 millions d’habitants de Gaza jusqu’à ce que les otages israéliens soient rendus », dans une incitation ouverte au viol des droits humains des civils palestiniens.
« Il n’y a pas besoin de déboucher les égouts, ni d’éducation, ni d’assistance sociale. Gaza dans les deux prochaines années (sera) une zone de guerre. Il faut de la nourriture, des médicaments et un minimum d'assainissement : eau, égouts. "C'est tout", a déclaré Smotrich. »
La famine est un crime de guerre si l’accès à la nourriture et à l’eau est utilisé comme une arme. La crise alimentaire à Gaza est clairement et intentionnellement causée par Israël, selon les preuves médicales, les témoignages d'organisations humanitaires et les déclarations directes de dirigeants israéliens tels que Smotrich.
Sources : teleSUR - cns – MMM - Al Mayadeen – Al Jazeera – Naciones Unidas - Anadolu Ajansı – Programa Mundial de Alimentos – CNN
Dans un rapport publié jeudi 19 décembre, fruit d’une enquête de près d’un an, Human Rights Watch estime que « les autorités israéliennes privent intentionnellement les civils palestiniens de Gaza d’un accès adéquat à l’eau », commettant ainsi « le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide ». L’ONG juge également que ces faits associés aux déclarations de responsables israéliens démontrent « l’intention génocidaire », ce qui peut donc constituer « un crime de génocide ».