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Menaces de généralisation de la guerre en Israël/Palestine et Moyen-Orient.

Tandis qu’une attaque au couteau fait au moins deux morts et deux blessés à Holon près de Tel-Aviv, Le Hezbollah a lancé "des dizaines" de roquettes sur Israël sur la nouvelle colonie de Beit dans le Nord d’Israël.

Bien qu’il ne s’agisse pas encore de la riposte aux assassinats commis par l’armée israélienne, la France a invité ses ressortissants à quitter le Liban dès que possible et plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs liaisons avec l'aéroport de Beyrouth ainsi que la compagnie aérienne allemande, Lufthansa[1].

Pour empêcher l’embrasement au Proche-Orient, le dialogue, un cessez-le-feu, l’échange des prisonniers, une discussion publique sous l’égide de L’ONU et des grandes puissances, sont urgents. Car, dans ce contexte de mobilisation guerrière, de bombardements entre Israël, le Hezbollah, les Huttis yéménites, l’Iran, la moindre erreur, le moindre débordement attisé par la haine recuite qui nourrit les intégrismes religieux et fascisants peut dégénérer en un conflit généralisé aux limites inconnues.

Face à une réplique de Téhéran qui semble inévitable, un communiqué de la maison blanche daté du 1er août indique que « les efforts pour soutenir la défense d’Israël pourraient impliquer de nouveaux déploiements d’armes défensives américaines » dans la région.

Le Hezbollah se sent trompé par les promesses américaines selon lesquelles l’armée israélienne ne ciblerait pas Beyrouth ?

Les États-Unis et plusieurs pays occidentaux, la Chine détiennent une partie de la clef du problème pour imposer la paix à Gaza. Avec le nouveau président « modéré » iranien, un dialogue exigeant pourrait-être renoué, car il en a manifesté le désir, sur l’enjeu du nucléaire Iranien, la levée des sanctions, la fin du projet « grand Israël ».

Avec l’intervention des peuples et des diplomates soucieux de la paix, un étroit couloir sur le chemin de la paix reste possible.

6 août 2024

– Aux États-Unis, des choix importants pour la Palestine

KAMALA Harris, la vice-présidente remplace Biden à la candidature pour les élections présidentielles du 5 novembre. Elle a été désignée le 6 août par la convention démocrate. C’est Tim Walz, le gouverneur progressiste du Minnesota qui a été choisi par Kamala Harris pour être son colistier. Peu connu, il s’est distingué par des mesures sociales et sociétales ainsi que des luttes victorieuses contre les républicains. Il est soutenu par Bernie Sanders, le leader de l’aile gauche du parti démocrate. C’est important pour la Palestine, pas seulement pour remobiliser la jeunesse des campus et les électeurs originaires du Moyen-Orient déçus par le soutien de génocide Joe Biden à Israël, et également les Africains-Américains qui représentent un tiers de l’électorat démocrate. Cette nomination pourrait permettre à Kamala Harris de devancer Donald Trump alors que les courbes des sondages se sont rejointes mais pas encore croisées.

A GAZA, le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar (61 ans), est désigné à la tête du bureau politique du mouvement.

Il a fait toute sa carrière dans l'ombre, des prisons israéliennes où il a passé 23 ans, puis au sein l'appareil sécuritaire du Hamas. Cet homme fort du Hamas à Gaza a été libéré en 2011 dans le cadre d’un échange « otage contre prisonniers » pour récupérer vivant le soldat franco-israélien Gilad Shalit, capturé par un commando en 2006…

 

Leïla Seurat, chercheuse au Centre arabe de recherches et d'études politiques à Paris estime qu’il est l'architecte du 7 octobre. "C'est sa stratégie, c'est lui qui a monté l'opération", a-t-elle expliqué à l'AFP.[2] En avril 2022, Yahya Sinouar avait déclaré : « Vous devrez vous préparer à une grande bataille si Israël n’arrête pas d’attaquer la mosquée al-Aqsa. » Selon Haaretz, il « se conduit comme s’il avait la mission donnée par Dieu de protéger Jérusalem et Al-Aqsa ».

Ce serait cependant un pragmatique qui était accusé d’avoir abandonné l’option militaire pour se contenter de gérer Gaza avec l’argent du Qatar et de l’aide internationale, lors de l’élection interne l’opposant à Nizar Awadallah, considéré comme un radical adepte d’une guerre totale avec Israël[3].

 

[1] France Télévisions - Marie-Adélaïde ScigaczLouis Dubar - Publié le 04/08/2024

[2] 6.08.24 - France info avec AFP- Guerre au Proche-Orient : le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, est désigné nouveau dirigeant du mouvement palestinien

[3] Mediapart - 9 octobre 2023 - Joseph Confavreux : Yahya Sinouar, le « pragmatique » devenu la hantise d’Israël.

 

 

 

Tag(s) : #GEOPOLITIQUE, #ISRAEL, #PAIX, #PALESTINE
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