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Certains seront encore plus tentés par ce slogan de mai 1968, avec ce duel annoncé Macron/Le Pen, la face inversée d’une même pièce...

Les pièges tendus pour cette élection présidentielle ont néanmoins fonctionnés, exprimés depuis des mois : la qualification du prétendu « camp de la raison » et de l’escroquerie du « en même temps », la pseudo-dédiabolisation de Marine Le Pen catalysée par la candidature Zemmour, les divisions des gauches dont l’ensemble des responsables sont comptables, l’abstention la plus forte de la Ve République à un premier tour de scrutin présidentiel à l’exception de 2002…

Face au résultat du scrutin de ce dimanche 10 avril,

Selon les chiffres officiels du ministère de l’intérieur, le président sortant a obtenu 27,6 % des suffrages exprimés, devant la candidate du Rassemblement national (RN), à 23,4 %. Le candidat de L’Union Populaire affiche 21, 95 %., l’ensemble des voix social démocrates, écologistes et de l’extrême-gauche ne représente que 10 % des votes ...Le sentiment dominant chez ceux qui se reconnaissent encore dans cette gauche-là, ne devrait être que l’amertume d’avoir cru en ses dirigeants...

Avec Macron ou Le Pen, les adversaires du deuxième tour, le prochain quinquennat promet du sang et des larmes, l’accroissement des déflagrations sociales et/ou identitaires. Où une atonie politique et sociale renforcée, liée à une répression policière sans cesse accrue et un contrôle social catalysé par les moyens numériques mis en œuvre à l’occasion de l’épidémie de coronavirus, et facilité par nos auto-aliénations digitales...

MARINE LE PEN accédant à la magistrature suprême, ce ne serait pas seulement une déflagration morale, mais aussi la promesse d’une guerre identitaire. Derrière la façade, c’est un programme d’extrême droite qui est dessiné, xénophobe, d’un libéralisme hostile aux plus fragiles, menaçant pour les institutions démocratiques et faisant peser un danger existentiel sur de larges pans de la société civile. Elle reste l’héritière assumée d’un parti raciste, et l’alter ego français des partis d’extrême droite qu’elle côtoie au Parlement européen.

UN QUINQUENNAT LE PEN MENACERAIT DIRECTEMENT LA DÉMOCRATIE ELLE-MÊME.

Emmanuel Macron cinq ans de plus à l’Élysée, demeure la promesse d’une guerre sociale toujours plus violente avec son néolibéralisme autoritaire et brutal, qui ne cesse de s’étendre d’un continent à l’autre.

Ces deux perspectives ne peuvent qu’entrainer la Rage ou le désespoir qui peut mener au pire pour ceux qui n’ont pas la conscience politique qu’un Autre Monde Est Possible.

Les alternatives territoriales, les engagements solidaires, les modes de vie en rupture sont des signes que la politique se déploie de manière intense et novatrice ailleurs que dans les isoloirs. Ces espaces ne constituent pas un contre-système en soi, souvent brisés par l’autorité détentrice de moyens contraignants, comme ce fut le cas à Notre-Dame-des-Landes. Mais ils constituent des socles sur lesquels L’UNION POPULAIRE peut rassembler pour offrir une véritable alternative, un monde de demain qui ne serait pas celui d’hier en pire.

« Le mandat au Palais-Bourbon des députés insoumis restera l’un des honneurs de ce quinquennat infernal politiquement[1]. »

 Le renforcement, voire la victoire de ce rassemblement aux législatives serait la perspective d’Un avenir heureux et en commun

 Allain Louis Graux 

le 11 avril 2022

 

[1] Confavreux dans Médiapart du 11 avril

Tag(s) : #Actualité politique et sociale, #POLITIQUE
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