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14 avril 2006 - Ariel Sharon tombe dans le coma. Il est remplacé par Ehoud Olmert.
Ariel Sharon (en hébreu : אריאל שרון) est né le 26 février 1928 à Kfar Malal près de Jaffa en Palestine. Il est l'un des fondateurs du parti de droite Likoud et s'est illustré militairement au cours des guerres israélo-arabes de 1948-49, de Suez en 1956, des Six Jours en 1967 et du Kippour en 1973. À l'issue d'une longue carrière politique, il devient Premier ministre le 28 mars 2001 après le déclenchement de la seconde Intifada. Le recours à la force pour y mettre fin débouche sur des éliminations ciblées d’hommes politiques palestiniens et la mort de nombreux civils. À l'issue de la seconde Intifada, il met en œuvre le retrait israélien unilatéral de la Bande de Gaza. En novembre 2005, il demande la dissolution du parlement, crée son propre parti KADIMA avec le travailliste Shimon Pérès (actuel Président d’Israël) et prépare les élections anticipées de 2006. En décembre 2005 et janvier 2006, il est hospitalisé par deux fois à l'hôpital Hadassah Ein Karem de Jérusalem pour deux attaques cérébrales successives. Après près de 5 mois de coma, il est transféré le 28 mai 2006 au centre médical de longue durée Sheba de l'hôpital Tel Hashomer
 
-                      12 juillet-Août 2006 – Israël attaque le Liban, suite à la capture par le Hezbollah, de soldats israéliens qui avaient franchi la frontière libanaise : 1 300 morts libanais, 60 morts israéliens. Sous la pression internationale, l’armée israélienne est contrainte de se retirer sans avoir pu détruire les forces du Hezbollah qui bombardaient le territoire d’Israël avec des roquettes.
 
 
 
 
III - LEXIQUE
*YICHOUV : nom de la communauté juive de Palestine avant la création de l’Etat d’Israël, le Yichow devient l’embryon de l’Etat juif avec ses organisations : Conseil national (Vaad Leumi), armée ( Haganah, Palmah, l’Irgoun).
Cette communauté s’est étendue en hommes mais aussi en terres, les dounoums (1/10° d’ha) des propriétaires arabes qui passent de 204 000 à 1 802 000 en 50 ans, transformés en kibboutzim (collectifs) et mochavim (coopératives) qui progressent de 27 à 300 dans le même temps.
La régénérescence du peuple juif par le travail, promise par le sionisme, s’effectue à la campagne mais aussi à la ville, dans l’industrie et le commerce où la communauté prospère grâce à la formation, les moyens techniques, les capitaux venus de la diaspora.
Kibboutzim et Mochavim font la chasse à l’utilisation des ouvriers arabes. Sur les murs de Jérusalem et Tel-Aviv en 1909, on pouvait lire : « n’achetez pas de produits arabes ! » «achetez hébreu ! »
*HAMAS : Mouvement de la résistance islamique (Zèle en Arabe)
Il a été crée par la Société des Frères musulmans (d’origine égyptienne) après la première Intifada. La Société a bâti tout un réseau d’institutions sociales autour des mosquées. Son chef spirituel, le cheik Ahmad Yassine sera libéré, puis assassiné par l’armée israélienne. L’organisation est financée principalement par l’Arabie saoudite.
Alors que le Fatah s’achète une clientèle chez les notables, les Frères aident les fractions les plus pauvres de la population. Dans les année 70 à 80, ils sont relativement inertes dans le combat nationaliste ; si bien qu’ils jouissent d’une relative mansuétude de la part des services israéliens, jugés comme un contrepoids utile (à Israël) face à l’OLP... Mais en 80, la fraction du Djihad islamique de lance dans l’action violente.
Le Hamas va créer une branche militaire : les brigades Ezzedine Al Kassam. Il adopte une Charte le 18 Août 88 dans laquelle il affirme que La Palestine est une propriété religieuse qui ne peut être cédée ni négociée. Il condamne les accords d’Oslo et la Conférence de Madrid. Le dialogue avec le Fatah d’Arafat est difficile, et après la vague d’attentats suicides de 1996, les arrestations par l’Autorité s’amplifient ; en 97, elle ferme 16 bureaux et associations liées au Hamas.
Après la seconde Intifada, les attentats-suicides reprennent au printemps 2001 et trouvent un large appui parmi la population. En représailles, ses principaux chefs militaires sont assassinés.
Il gagnera les élections législatives en janvier 2006.
 
 
IV - MYTHES
La version du conflit qui irrigue nos médias veut nous faire croire que sa source se situe dans une haine irrationnelle des musulmans contre les juifs ou contre l’Occident : une guerre des religions, la guerre des civilisations.
-                      « la terre sans peuple pour un peuple sans terre » qui a occulté le nettoyage ethnique de 1948.
-                      le mythe du partage refusé par les seuls arabes :
        Ben Gourion en 1937 : « ...je ne vois pas la partition comme la solution finale de la question de la Palestine....après la formation d’une armée importante dans le cadre de l’établissement de l’Etat, nous abolirons la partition et nous nous étendrons à l’ensemble de la Palestine». Après 1947, il précise en de nombreuses occasions que les limites de l’Etat seraient déterminées par la fortune des armes. Le texte de la déclaration d’indépendance ne contient aucune mention, ni de la résolution de l’ONU, ni des frontières. Au même moment, les émissaires israéliens assurent au président américain que l’Etat d’Israël a été fondé « dans les frontières approuvées par l’Assemblée générale des Nations Unies ». La mystification devient le mythe...du refus des seuls Arabes.
-      Le mensonge de la nécessité de la guerre préventive de 1967 pour éviter un danger mortel à Israël. Ni Nasser, ni Lévy Eskhol ne la souhaitait. Itzhak Rabin a déclaré : « Je ne pense pas que Nasser voulait la guerre. Les deux divisions qu’il envoya dans le Sinaï, le 14 mai, n’auraient pas suffi pour lancer une offensive contre Israël. Il le savait et nous le savions ».
Ce bluff au risque d’extermination a été utilisé par le lobby militaire pour mettre la main sur la Cisjordanie, Jérusalem et le Golan.
-                      Le mensonge de la responsabilité arabe de la guerre de 1973. c’est Israël qui a refusé les propositions égyptiennes pour un règlement pacifique.
-                      Les attaques israéliennes ne seraient jamais que des ripostes. Or il y a bien plus de victimes palestiniennes que de victimes israéliennes et bien plus d’assassinats de Palestiniens dits ciblés par le terrorisme d’Etat Israélien que de tués israéliens par des actes terroristes (tout aussi condamnables quand il s’agit de civils innocents).
-                      Les offres « généreuses » faites aux Palestiniens depuis Oslo, alors que la colonisation n’a pas cessée, entraînant la « bantoustanisation » des territoires.
*Lire à ce sujet L’américain Norman Finkelstein ( Mythes et réalités du conflit israélo-palestinien).
 
-                      Le mythe mobilisateur...toute cette culture politique socialiste d’avant l’Etat n’était qu’une compensation psychologique octroyée au travailleur en contrepartie de son infériorité concrète. L’égalité au sein de la Histadrout, organisation sans pareille dans le monde ouvrier, à la fois centrale syndicale et géant économique qui, à la veille de l’indépendance, couvrait
25 % de l’économie nationale et contrôlait toute l’agriculture collectiviste..
Derrière tout cela, la réalité était celle d’une société banalement européenne. Il y avait des avocats qui gagnaient 1000 £ par an, quand l’ouvrier du bâtiment en récoltait à peine 60...Egalité et travail manuel y faisaient l’objet d’un véritable culte alors que dès la fin des années 20, ils avaient cessé de représenter un objectif véritable et une valeur en soi.
Le kibboutz : c’était pour le mouvement travailliste un extraordinaire alibi : grâce à lui, on pouvait se targuer d’une réalisation sans pareille dans être obligé de toucher à l’ensemble des structures sociales. Mais outre que le kibboutz n’a jamais regroupé qu’une minorité infime de la population juive de Palestine, sa fonction consistait essentiellement à la conquête de la terre.
Capital : 75 % de l’argent arrivé dans le pays provenait du capital privé.
Le sionisme des pères fondateurs était un nationalisme culturel :
...il n’était pas un luxe pour les Juifs mais une nécessité existentielle. C’était un nationalisme de survie, et cette survie exigeait la conquête de ce morceau de terre. Les Palestiniens ont payé, sans aucun doute le prix de cette conquête.
Le mouvement sioniste se trouvait au contraire (NDLA d’autres nationalismes), face à un peuple qu’il fallait sauver de la catastrophe et de l’extermination qui s’annonçaient : cet impératif lui a donné un caractère de moralité qu’un nationalisme tribal normal n’a pas.
...Voilà pourquoi le sionisme, tel qu’il naît en Europe et tel qu’il se matérialise en Palestine, est tout d’abord un nationalisme culturel, un nationalisme organique et un nationalisme à connotation religieuse, où la laïcité n’a jamais été que très superficielle.
...Ce socialisme-là ne pouvait pas se permettre le coût d’un changement social qui aurait nécessairement mis en cause la possibilité d’atteindre les objectifs nationaux. La solidarité nationale passait avant tout, et ce socialisme des pauvres devenait un socialisme national.
...S’il aura le courage ( Shimon Pérès ) de mettre fin au conflit, en démantelant au moins une partie des implantations juives en place. Pour faire la paix, il faudra voir une partie importante des colons quitter leurs foyers.
Zeev Sternhell ( professeur à l’université hébraïque de Jérusalem. (Le monde –21.05.1996)
Prémonitoire ! Le problème reste entier, onze ans plus tard ... en dehors de Gaza, les colonies se sont agrandies...
 
- L'unilatéralisme
C'est la conscience d'avoir été victime qui permet à Israël de devenir oppresseur du peuple palestinien. Le mot " Shoah " qui singularise le destin victimaire juif et banalise tous les autres (ceux du goulag, des Tsiganes, des Noirs esclavagisés, des Indiens d'Amériques) devient la légitimation d'un colonialisme, d'une apartheid et d'une ghettoïsation pour les palestiniens.
La conscience victimaire comporte évidemment une vision unilatérale de la situation et des événements.
Au départ du sionisme la formule "un peuple sans terre pour une terre sans peuple " a occulté le peuplement palestinien antérieur. Le droit des juifs à une nation a occulté le droit des palestiniens à leur nation. Le droit au retour des réfugiés palestiniens est vu aujourd'hui, non comme un droit symétrique è celui du retour de juifs qui n'ont jamais vécu en Palestine, mais à la fois comme un sacrilège et comme une demande de suicide démographique d'Israël. Alors qu'il aurait pu être considéré comme une réparation aux modalités négociables.
Il est horrible de tuer des civils selon un principe de culpabilité collective, comme le font les attentats-suicides, mais c'est un principe appliqué par Israël frappant, depuis le temps de Sabra et Chatila et du Liban Nord jusqu'à aujourd'hui et hélas probablement demain, des civils, femmes et enfants, et en détruisant la maison et les cultures des familles d'auteurs d'attentat. Les victimes civiles palestiniennes sont désormais quinze à vingt fois plus nombreuses que les victimes israéliennes. Est ce que la pitié doit être exclusivement réservée aux unes et non aux autres ?
Israël voit son terrorisme d'Etat contre les civils palestiniens comme auto-défense et ne voit que du terrorisme dans la résistance palestinienne.
Edgar Morin ( 2004)
- Réfugiés !
Pendant toute la seconde guerre mondiale, la Palestine a servi d’asile à de dizaines de milliers de personnes fuyant la guerre ou la répression. Mais avec l’arrivée des resc             apés de la Shoah, les réfugiés juifs prétendent « retourner » dans leur pays pour s’y substituer à la population locale ...
- EXPULSIONS :
« Il existait, non un master plan, d’expulsion des Palestiniens, mais une forte volonté de les faire partir qui s’affirme tout au long de la guerre....Ce qui s’est formé durant la guerre, c’est un consensus majoritaire prônant l’idée, que dans l’intérêt de l’Etat d’Israël, du point de vue sécuritaire et politique, le mieux était qu’un minimum d’Arabes restent dans l’Etat. ..Ben Gourion a t-il, stratégiquement, pensé, opérer un transfert, mais il ne l’a pas mis en oeuvre...dans certains cas il ordonne l’expulsion alors que dans d’autres il se tait....Bref, l’expulsion est organisée de manière chaotique...Ce qui est indiscutable, c’est que dans presque tous les cas, l’Etat d’Israël n’a pas permis aux réfugiés de revenir dans leur ville ou leur village. Or qu’est ce qu’une politique qui ne laisse pas les réfugiés rentrer chez eux, sinon une politique d’expulsion. » (Benny Morris)
 
- Colonies : 250 000 colons en Cisjordanie !
Près de 40 % des terres des colonies israéliennes en Cisjordanie ont été confisquées à des propriétaires fonciers palestiniens de façon totalement illégale selon un rapport publié par « La Paix maintenant », mouvement israélien opposé à la colonisation. (AFP – 21.11.06)
En fait, la colonisation est devenue un piège car le Grand Israël, par la simple évolution démographique comportera très prochainement une majorité de Palestiniens. A moins de les expulser tous !* « L’occupation a fini par envahir Israël. »
 
Colonies israéliennes – selon la feuille de route, Israël doit évacuer les colonies avancées illégales installées par des colons, avec la connaissance du gouvernement mais sans accord formel avant mars 2001. Le gouvernement estime que leur nombre est de 28. La Paix Maintenant en compte 53. En tout, il y en a plus de 100 si l’on ajoute ceux qui ont été érigés avant mars 2001. Le rapport Sasson du 9 mars 2005 a catalogué les emplois abusifs des fonds publics pour financer les colonies quoique la plus grande partie de l’information fût déjà connue. A la date de juin 2007, il n’y a pas eu grand progrès.  
- Etat Juif ou Etat Laïc et démocratique : voicil’opinion d’Anita Shapira, historienne du mouvement ouvrier Mapaï dans Juifs nouveaux, juifs anciens. A l’égard des nouveaux historiens, elle écrit : « Pour certains d’entre eux, la critique du passé et du présent constitue un point de départ pour un programme politique alternatif. Leur but, c’est un changement de la nature de l’Etat d’Israël : en abandonnant sa composante idéologique sioniste, il deviendrait unEtat laïc et démocratique sans caractère national prédominant, autrement dit ce ne serait plus l’Etat juif. L’abolition de la Loi du retour, qui accorde automatiquement la citoyenneté aux Juifs venant en Israël et souligne la différence entre le statut de ceux-ci dans le pays et celui des Arabes manifesterait ce changement. »
- La nature de l’Etat Juif : tout est dit, écrit par une idéologue du mouvement de la gauche radicale juive... :
sioniste avant d’être démocratique, théocratique avant d’être laïc.
Le sionisme entraînant la colonisation et le départ ( pour ne pas dire l’expulsion) des habitants arabes de la Palestine.
 
V – IDENTITE
CARTE d’IDENTITE d’ISRAEL
- Population : 7 100 000 hab. (fin 2006), dont 76 % de juifs et 20 % d'arabes israéliens, parmi lesquels on distingue une minorité chrétienne.
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Densité : 299 hab./km².
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Superficie : 20 770 km².
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Capitale : Jérusalem (704 900 hab.).
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Autres villes principales : Tel-Aviv (379 000 hab.), Haïfa (269 300 hab.), Rishon-Letzion (217 000 hab.), Beer-Sheva (185 500 hab.).
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Régime politique : république parlementaire.
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Président : Shimon PERES (Kadima – ex-travailliste)
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Premier ministre : Ehoud Olmert. (Kadima- ex-Likoud)
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Monnaie : nouveau shekel (NIS).
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Langues officielles : l'hébreu et l'arabe.
CARTE d’IDENTITE des TERRITOIRES
 
- Population : 3 800 000 hab. (2006) – Cisjordanie : 2,4 – Bande de Gaza : 1.4
- Densité : 602 hab.
- croissance démographique : 3,3 % par an- espérance de vie : 73 ans -
-Alphabétisation : 89 %
- Religions : sunnites – Chrétiens : 2 %
- Superficie : Cisjordanie 5842 km2-Bande de Gaza : 365 km2
- Capitale : Jérusalem Est – provisoirement Ramallah
- Autres villes : Naplouse,Jénine, Tulkarem, Jericho, Betléem, Qalqiliya, Gaza
- Régime politique : république autonome
- Président : Mahmoud Abbas, dit Abou Mazen
- Premier ministre : Ismaël Haniyeh( Hamas) – Salam Fayyad : chef du cabinet d’urgence
- Langues : arabe
 
 
 
 
 
EAU 
L’eau est rare dans la région. Le travail de la société israélienne des eaux a rendu possible une forte densité de population et un niveau de vie élevé. Elle pompe l’eau du Lac de Galilée et la transporte vers les régions du centre et du sud d’Israël ainsi que vers des zones palestiniennes. En une journée, elle délivre une quantité d’eau égale à celle utilisée pour toute l’année 1948, mais ce n’est pas assez.
L’occupation des hauteurs du Golan ne sont pas seulement stratégiques militairement, mais aussi parce que c’est le réservoir des sources d’eau pour Israël et la Palestine.
Les aquifères qui alimentent la partie centrale d’Israël sont situées dans la Rive Ouest. Le Jourdain coule dans ce qui deviendrait une partie de la Palestine. Les deux parties ont besoin d’eau pour survivre et veulent s’assurer une fourniture en eau adéquate. Israël a réservé pour son propre usage un pourcentage élevé de l’eau des aquifères de la Rive Ouest.
 
Réflexions
Un Mouvement Républicain, laïc, socialiste, peut-il raisonnablement soutenir, aidé, approuvé, une telle politique qui nie les droits humains et politiques des Palestiniens Arabes ?
Il ne saurait être question de remettre en cause l’existence de l’Etat d’Israël que l’OLP et l’Autorité Palestinienne ont elles-mêmes reconnu.
Il ne s’agit pas de dire si l’avenir de la Palestine est d’être partagée entre deux Etats, un Palestinien et un Israélien. C’était le choix des Institutions internationales à un moment de l’histoire et il est approuvé aujourd’hui par une majorité de Palestiniens et d’Etats arabes. L’histoire dira si la solution du problème palestinien est dans ce partage ou si la Paix, finalement, serait plus viable dans la constitution d’un Etat pluriethnique, laïc et démocratique ... C’est aux peuples qui aujourd’hui s’affrontent de faire ce choix.
Ce que nous pouvons faire c’est aider à ce que les choix se fassent dans la Paix, par la négociation, dans le cadre d’une conférence internationale qui offre des garanties aux deux parties, regroupant les principaux acteurs en mesure de le faire : Les Etats-Unis, l’Union Européenne, les Etats Arabes, la Russie, Israël et les Palestiniens.
La sécurité et les droits des peuples doivent être au centre de ces négociations, sur la base des résolutions de l’ONU qui exigent le retour aux frontières de 1967, des accords d’Oslo et de Taba, en réglant le problème des colonies, en y ajoutant le principe du droit au retour des réfugiés.
Le problème est urgent, car un peuple souffre quotidiennement, humilié, discriminé, blessé, tué, et survit malgré tout dans des conditions tellement inimaginables que le désespoir de certains les conduit à des actes désespérés de suicide, tel Samson qui acculé à fait écrouler les colonnes du temple en entraînant dans la mort un maximum de Philistins.
Le problème est urgent car il s’agit non seulement de l’affrontement de deux peuples pour une même terre, mais aussi de la Paix mondiale, dans ce Moyen-Orient où l’impérialisme et l’intégrisme utilisent le concept erroné de guerre des civilisations pour se livrer des combats meurtriers qui menacent l’humanité.
 
 Allain Graux.
le 20 juillet 2007
 
Bibliographie
-                      le péché originel d’Israël – Dominique Vidal ( éditions de l’atelier)
-                      les 100 clés du Proche-orient – Alain Gresh et Dominique Vidal (Hachette littératures, collection Pluriel)
-                      Israël, Palestine, Vérités sur un conflit – Alain Gresh ( Hachette littératures, Pluriel)
-                      O Jérusalem ! – Daniel Collins et Dominique Lapierre.
Articles
Le Monde Diplomatique :
-                      Une fenêtre sur l’espoir Quadoura Farès député palestinien, et Amram Mitzna,maire de Haïfa- décembre 2003.
-                      Le grand dessein politicide d’Ariel Sharon, par Baruch Kimmerling, sociologue israélien - juin 2004.
-                      Abou Mazen : une chance pour la paix – Ussein Agha et Roibert Malley (E-U) - février 2005.
-                      Révoltes et refus en Terres d’Islam – Georges Corm (mars 2006).
-                      Comment l’occupation a transformé Israël. Meron Rapoport – Journaliste au Haaretz – juin 2007.
 
 
 
Le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens rassemble plus de 30 organisations dont : Les Alternatifs, ATTAC, La FSU, la LCR, le MARS, le PCF, l’Union Syndicale Solidaires, les Verts
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